L'intérêt porté à l'e-mail marketing se poursuit aux Etats-Unis. Les taux d'ouverture et de clic peuvent grimper jusqu'à 75 % et 24 % lorsque les cybermarchands optent pour une personnalisation, selon Harte-Hanks.
Pour cet été, l'e-mailing figurait au cœur des stratégies d'investissements des e-commerçants et des vendeurs en mutlicanal aux Etats-Unis, selon une étude réalisée par WebTrends. 23 % d'entre eux ont en effet préféré les campagnes d'e-mailing et de liens sponsorisés à une stratégie de promotion basée sur les prix, contre 11 % lors de l'été 2005. Les dépenses marketing dédiées à l'e-mailing affichaient pour leur part la plus forte hausse, de l'ordre de 52 %. Sur l'aspect qualitatif également l'e-mail marketing a gagné des points, les cybermarchands le considérant comme l'outil le plus générateur de demandes, avant les campagnes de liens sponsorisés et le référencement naturel.
Cette meilleure prise en compte de l'e-mail marketing comme un canal de vente à part entière dans une stratégie globale mutlicanal est également constatée par Harte Hanks dans son nouveau rapport Postfuture Index. Réalisé de janvier à juin 2006 sur un ensemble de 4.300 campagnes d'e-mailing menées par des sociétés positionnées sur 13 secteurs d'activité différent, cette étude présente des taux d'ouverture et de clics relativement hauts, que Harte Hanks attribue à une meilleur personnalisation des envois.