10 ANS APRES :
une étude Americaine dévoile les causes de la mort de Hedi Berrakhissa 09-10-2007 :
La survenue d'une mort brutale et subite chez le sportif masque le plus souvent des affections cardio-vasculaires non diagnostiquées durant la vie.
L’Université de Padoue, Italie. Avec une équipe de Minneapolis (Fondation du cœur du Minnesota, USA). Dr. Basso a étudié le décès brutal de 100 jeunes athlètes pendant ou après un effort intense.
Une publication du « Journal of American College of Cardiology » insiste sur le risque de coronaropathie malformatives du sujet jeune, cause souvent négligée car classiquement mal connue et beaucoup plus rare que les artériopathies athéromateuses.
Les auteurs ont retrouvé, lors de l'autopsie réalisée chez 27 sportifs (âgés de 9à 32 ans) décédés subitement des telles anomalies coronariennes.
15 de ces sujets n'avaient pas subi de tests d'aptitude préalablement. Les autres avaient bénéficié de tracés ECG et de tests d’effort, lesquels n'ont rien révélé d'anormal. Toutefois l'analyse des antécédents de ces sujets a permis de retrouver des épisodes de douleurs thoraciques, de vertiges voire de pertes de conscience de brève durée.
En 1997, Hedi Berrakhissa âgé de 24 ans lors de la rencontre amicale Espérance Tunis -Lyon (2-3), samedi après midi à Tunis, s'est achevée dramatiquement avec le décès de Hedi Berrekhissa, le jeune défenseur de l'Espérance de Tunis, international et Ballon d'Or tunisien, victime d'un malaise cardiaque. Alors que l'on jouait les arrêts de jeu, le joueur s'est effondré sur la pelouse.
Christophe Cocard, à ses côtés, raconte:
"Personne ne l'a touché. Il est tombé comme ça. A terre, il a été victime de convulsions. Ses yeux roulaient. C'était dramatique et impressionnant. Moi, je croyais qu'il avait avalé sa langue. Il s'étouffait."
Le docteur de l'OL, Jean Marcel Ferret, présent sur le banc, s'est aussitôt porté à son secours.
"J'ai tout de suite vu qu'il s'agissait d'un arrêt cardiaque. Il a été pris de trismus, c'est une réaction logique de l'organisme qui bloque la mâchoire dans ce genre d'accident. On lui a sorti la langue et, avec des massages cardiaques, il est un peu revenu à lui avant de replonger."
A l'arrivée de l'ambulance du SAMU sur le terrain, Hedi Berrekhissa était dans le coma. Les infirmiers l'ont aussitôt ventilé puis intubé, une perfusion a même été mise en place, mais, selon le docteur Ferret,
"il n'y avait déjà pratiquement plus rien à faire".
Le joueur est décédé en effet à la clinique où il a été transporté.
Le principe de l'entraînement moderne repose sur le phénomène de surcompensation. Il s'agit de planifier la réitération des charges, en jouant sur l'équilibre
travail/récupération afin d'obtenir une adaptation optimale de l'organisme. Mais de quels outils dispose l'entraîneur pour ne pas dépasser la capacité d'adaptation d'un individu ?
La formation scientifique est nécessaire pour mener les entraîneurs à une quantification de la programmation de l'entraînement selon l’aspect psychologique de la performance, biologie et physiologie de l'exercice.
Les stages organisés par les fédérations n’ont été jamais suffisants pour transférer un ancien joueur à un niveau d’un entraîneur qualifié dirigeant des séances d’entraînement sur des bases scientifiques.
L’ancien joueur–entraîneur- suit le modèle de copiage et choisi des situation technico-tactiques qui a subi à l’époque ou il étais joueur, ces situations appartiennent à des écoles différentes, la plus part du temps contradictoires.
Cause que nos choix stratégique des entraîneurs n’est pas objectifs et la nécessite de s’incliner et mettre en priorité les enseignants/entraîneurs diplômés des instituts supérieurs de sports et de l’éducation physique c’est vrai que le produit des scientifiques demande une planification à moyen et a long terme, mais il est nécessaire pour estimer atteindre le haut niveau de la compétition internationale.
La question se qui se pose :
* Qui est le responsable de la rupture d’un anévrysme (aorte) de notre "marhoum"’ Berrekhissa ?
* Est-ce le sur-classement qui a subi en jouant dans des catégories d’ages non conforme à son développement biologique ?
* Est-ce que l’ignorance de ces entraîneurs des bases scientifiques de l’effort physique ?
* Est-ce que la défaillance du contrôle dans le système médico-sportif ?
Ma propre réponse à cette question, que tous ces facteurs ont prise part de responsabilité.
Enfin, Est-il possible de prévenir ces morts subites ? Oui, tout a fait, si le dépistage est fait correctement.
C'est pour cela que j'insiste sur le fait qu'il faut absolument sensibiliser les sportifs, le personnel médical et l'entourage à la nécessité d'examens médicaux approfondis, notamment cardiologiques, pour éviter que de jeunes sportifs décèdent prématurément et bien sur bien choisir des entraîneurs qui assurent des charges physiques étudiées sur la base de la science et non sur l’expérience seulement..